7 juillet 1932

Le 07/07/2025 0

Dans Le tennis en dates et images

Le parfait spectateur de tennis

Le 7 juillet 1932, L'Action catholique publie une « définition du parfait spectateur de tennis »,
telle qu'établie  par « un expert parisien ».

« Voici la définition du parfait spectateur à une partie de tennis, selon un expert parisien. 

Il arrive au moins quinze minutes avant le grand match de la journée; il s’assoit tranquillement, demeure calme, comme s'il était mort. Il sait que le moindre mouvement peut distraire un joueur et occasionner sa défaite. Il évite ainsi tout bruit.

S'il lui faut accompagner une jeune fille, qu'il en choisisse une qui soit muette et paralytique. Qu'il lui conseille de porter un gris pâle tout en évitant de mettre trop de rouge sur ses lèvres.

Il ne regarde pas à sa montre, ce qui est l'une des choses donnant le plus de distractions aux joueurs, lesquels croient ne pas donner satisfaction et jouent plus mal. Enfin, il n'applaudit qu'après le dernier échange de balles, afin de ne pas nuire au jeu. »

Ces préceptes ne manquent pas de condescendance, surtout à l'égard des dames. Mais on voit que ce n'est pas d'hier que les joueurs de tennis sont particulièrement sensibles à tout mouvement ou à tout bruit dans l'environnement d'un match.

[Source : L'Action catholique, 7 juillet 1932]

 

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