Haro sur le cheval

Le 08/05/2024 0

Dans Le cheval en Nouvelle-France

Des chevaux en trop

[Section précédente : Un moteur de changement social]

Quarante ans près l'introduction d'environ quatre-vingt chevaux en Nouvelle-France, l'administration coloniale semble croire qu'on a fait fausse route – en partie du moins. Le troupeau a atteint à ce moment plus de 10% de la population humaine (1872 contre 16 417). Les chevaux sont répartis dans toutes les couches de la société et ont contribué à développer chez les habitants des façons de conduire audacieuses et un comportement qui tranchent avec ceux de la France métropolitaine.

Aussi, les autorités, tant à Paris qu'à Québec, vont glisser vers une nouvelle approche à l'égard de l'animal. On considère qu'il y a désormais trop de chevaux dans la colonie. Leur nombre et leur usage sont considérés comme nuisibles économiquement et surtout stratégiquement, puisque leur entretien coûte cher et que les gens perdraient l'habitude de circuler à pied. C'est pourquoi apparaissent graduellement des mesures pour restreindre la prolifération de ces animaux ou, si cela ne suffit pas, pour entreprendre l'opération extrême : faire tuer les chevaux en surplus.

« Ils seront tenus de tuer... »

Même si les dommages causés par les excès de vitesse ou l'errance sont restés en apparence limités, les autorités semblent avoir finalement pris le cheval en grippe. Les bêtes qu'on amenait à grands frais à l'époque de Jean Talon seraient devenues encombrantes au tournant du siècle: il y a trop de chevaux, commence-t-on à dire quarante ans à peine après leur arrivée. Raudot, qui a inauguré la série des ordonnances au sujet des excès de vitesse, décide de prendre les choses en mains. Une ordonnance émise le 13 juin 1709 enjoint ni plus ni moins de commencer à décimer le troupeau de chevaux en Nouvelle-France.  « Nous ordonnons, dit l'intendant dans sa décision, que chaque habitant des côtes de ce gouvernement [Montréal] ne pourra avoir plus de deux chevaux ou cavalles et un poulain, et ce, à commencer après les semences de l'année 1710, leur donnant le temps pour pouvoir se défaire des dits chevaux qu'ils ont au-delà de ce nombre, et après lequel ils seront tenus de tuer ceux qu'ils auraient au-delà. »(1)

Il fallait sûrement des raisons sérieuses pour pousser l'administration à une solution aussi radicale. Raudot explique dans le préambule de son ordonnance que « les gens nourrissent une trop grande quantité de chevaux, ce qui les empêche d'élever des bêtes à corne et à laine, ne reconnaissant point en cela leur véritable intérêt, puisqu'ils ne retirent aucun profit des chevaux qu'ils élèvent... » On tient à sauvegarder les intérêts des habitants, même contre leur gré, et Raudot doit avoir anticipé les desseins du Roi. Sa Majesté décide en effet de formuler elle-même des recommandations sur le nombre de chevaux dans la colonie, en invoquant toutefois des motifs forts différents de ceux qui ont servi à l'intendant. Un mémoire du Roi adressé à ses fonctionnaires Vaudreuil et Raudot est fort explicite: « Sa Majesté a esté informé que depuis qu'il y a un grand nombre de chevaux dans la colonie, les habitants accoutumés à s'en servir devenaient efféminés et on avait de la peine à trouver les hommes propres à aller dans les partis qu'on en oblige de faire pendant l'hiver ».

 

 

 

« Sa Majesté a esté informé que depuis qu'il y a un grand nombre de chevaux dans la colonie, les habitants accoutumés à s'en servir devenaient efféminés et on avait de la peine à trouver les hommes propres à aller dans les partis qu'on en oblige de faire pendant l'hiver »

La Potherie,  milicien canadien

Un milicien canadien en raquettes
(Bacqueville de la Potherie,
Histoire de l'Amérique septentrionale)

Après les motifs économiques invoqués par Raudot, on se trouve devant des raisons militaires avancées par le Roi. Dans la mesure où les habitants prennent l'habitude de couvrir les grandes distances en voiture, ils perdront la volonté de marcher et ne pourront plus remplir leur rôle de colons-soldats. Pour régler la question, le Roi suggère que l'élevage soit plus sélectif. Il ordonne par conséquent à Vaudreuil et Raudot « de laisser périr par le temps ceux qu'il y a de trop et de régler pour l'avenir le nombre nécessaire et de bouché [sic] les juments et de couper les chevaux en sorte que dans la suite il n'en puisse avoir que ce qu'il en faut indispensablement dans la colonie. »(2)

Dans la correspondance sur l'administration de la Nouvelle-France, le sujet restera d'actualité jusqu'à la Conquête. Dans un mémoire adressé au gouverneur Vaudreuil et à l'intendant Bégon le 15 juin 1712, le Roi prend bonne note des tentatives des administrateurs de la colonie pour réduire le nombre de chevaux, et demande que l'on continue:

    « Sa Majesté est satisfaite d'apprendre que le Sr Daigremont tiendra la main à l'ordonnance rendue par le Sr Raudot au sujet de la réduction des chevaux, elle souhaite que le Sr Bégon en fasse de même et qu'en prenant tantôt les voyes de la douceur et tantôt celles de la sévérité suivant les occasions, il réduise à la fin les habitants à n'avoir que le nombre de chevaux qui leur est nécessaire et dont ils ne peuvent se passer pour travailler leurs terres, tirer leur bois ou transporter leur bled. Voilà les seuls usages où ils doivent leur estre utiles n'estant point naturel que les Habitants s'en servent l'hiver pour se communiquer d'une côte à l'autre au lieu d'aller en raquettes comme ils devraient tous faire, les sieurs de Vaudreuil et Bégon ne peuvent donner trop d'attention à faire mettre tous les habitants dans l'usage des raquettes qu'ils ont quasi tous perdu, et ils doivent les empescher autant qu'ils le pourront de mener une vie molle sur toutes sortes de choses laquelle par la suite diminue leur force et abat entièrement le courage. »(3)

Le mémoire qu'on vient de citer est écrit deux ans après l'échéance fixée par Raudot pour que les habitants du gouvernement de Montréal se débarrassent de leurs chevaux en surplus. On n'y parle pas, dans les mesures appliquées, de bêtes égorgées. Se pourrait-il que l'ordonnance, impopulaire, pousse les administrateurs à se relancer la balle? À l'automne de 1712, Vaudreuil et Bégon répondent au mémoire de juin envoyé par le Roi et temporisent.

« Le Sr Daigremont a exhorté autant qu'il a pu les habitants de la colonie à diminuer le nombre de leurs chevaux qui consomment durant l'hiver la plus grande partie de leur fourrage, écrivent-ils au ministre, mais il a cru que l'exécution de l'ordonnance de M. Raudot sur ce sujet devait être réservée au Sr Bégon qui y tiendra la main avec les tempéramens qui lui sont ordonnez, et qui aura l'honneur, Monseigneur, de vous rendre compte l'année prochaine ».

Le ministre approuve et commente en marge du document: « Il faut absolument diminuer le nombre des chevaux et remettre les habitants à aller en raquettes. Il n'y a que les voitures d'hiver qui peuvent s'opposer à cela. Mais ce n'est point une raison, on peut y suppléer par les boeufs et comment faisaient-ils autrefois? Il est de l'intérest de ceux qui sont à la teste de la colonie que les habitants soient forts et robustes. »(4)

L'affaire préoccupe tellement la Cour que l'obligation de surveiller le nombre des chevaux fera partie de la commission de certains intendants. Ainsi, Claude-Thomas Dupuy, qui prend son poste en 1726, se le fait recommander très précisément: « le sieur Dupuy fera un bien considérable à la colonie s'il peut parvenir à y diminuer le nombre de chevaux. Et Sa Majesté lui recommande d'y donner toute son attention et de rendre compte l'année prochaine des résultats qu'il pourra avoir à ce sujet. »(5)

Au moment de la guerre de conquête, Montcalm lui-même semble être entré dans le mouvement. Il se fait le propagandiste zélé d'une nouvelle cuisine : la viande de cheval. [Voir la section Pour la charrue ou le charroi] En transformant cette bête en animal de boucherie, on atteint indirectement l'objectif d'en diminuer le nombre.

 

 

 

« Il est de l'intérest de ceux
qui sont à la teste de la colonie
que les habitants soient forts et robustes »

Autres solutions: l'exportation...

 

 

« Sa Majesté a été... satisfaite d'apprendre que les négociants du Canada commencent enfin à sentir les avantages qu'il y aurait de transporter aux Isles des chevaux et des bestiaux... »

Jusqu'ici, on n'a vu que des aspects négatifs au surplus de chevaux. C'est seulement en 1727 que l'on pense à en faire un produit d'exportation vers les Isles, c'est-à-dire les Antilles. Le Roi en fait l'objet d'une recommandation au gouverneur et à l'intendant dans un mémoire daté de cette année-là(6). L'idée n'a pas fait son chemin facilement, et le souverain doit se borner à encourager les marchands plutôt qu'à les obliger. Le ton des documents administratifs est encore une fois très clair. Ainsi, dans un mémoire de 1731, on indique que Sa Majesté a été très satisfaite d'apprendre que le Canada expédiait du bois aux Antilles et « elle a été encore plus satisfaite d'apprendre que les négociants du Canada commencent enfin à sentir les avantages qu'il y aurait de transporter aux Isles des chevaux et des bestiaux et que dans la veine de ce commerce ils aient fait construire deux bateaux de 200 tonneaux chacun »(7).

En dépit de ces débuts prometteurs, les administrateurs doivent se rendre à l'évidence trois ans après les expressions de satisfaction du Roi, le commerce de chevaux entre la Nouvelle-France et les Antilles n'est pas voué à un riche avenir : « Nous n'avons pas encore déterminé les armateurs du Canada à entamer le commerce des chevaux pour les Isles », écrivent Beauharnois et Hocquart au Roi en 1734(8). Des commençants qui refusent de commercer, cela semble surprenant. Il n'y a pas de doute que le trafic avec les Îles est une affaire risquée, et les armateurs ne s'y lancent pas les yeux fermés. En plus, ces expéditions ne sont pas assurées de rentabilité. On se rappelle les raisons qui ont forcé le Roi à prendre à sa charge le transport des chevaux en Nouvelle-France: le coût exorbitant de celui-ci. Cette raison est toujours valable en 1730. Estimé à 150 francs sur les bords du Saint-Laurent, un cheval coûterait de 300 à 400 francs à transporter aux Antilles, et trouverait difficilement preneur là-bas à près de 500 francs(9).

... ou une taxation

Les intendants n'abandonnent pas si facilement l'espoir de voir diminuer le nombre de chevaux dans la colonie. Hocquart propose la levée d'une taxe d'un minot de blé par cheval, ou d'un système d'amende selon lequel un habitant payerait  cinq livres chaque fois qu'il posséderait plus d'un cheval pour trois bœufs(10). Bien qu'approuvée par le Roi, la mesure ne semble pas avoir eu de suite. On imagine d'ailleurs facilement la résistance des habitants à se plier à ce genre de taxation. Toutes les tentatives de faire diminuer le nombre de chevaux se sont donc apparemment heurtées à la résistance obstinée des habitants et aux conditions du commerce, si l'on en juge par les recommandations qui n'ont pas cessé de s'accumuler. La croissance régulière du nombre de chevaux indique seulement que les efforts des administrateurs, s'ils ont eu quelque effet, ont peut-être empêché les chevaux de devenir plus nombreux que les habitants eux-mêmes...

Le troupeau de chevaux se maintient, ainsi qu'on l'a vu dans la section Multiplication des chevaux, à environ un cinquième de la population humaine à partir de 1720. Cette proportion va d'ailleurs se perpétuer jusqu'à peu près à la fin du XIXe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'avènement de la machine. Il s'agit d'un équilibre que probablement ni les intendants ni le Roi n'auraient pu empêcher pas plus qu'ils n'auraient pu le décréter. D'ailleurs, au moment où Raudot écrit sa première ordonnance pour faire tuer des chevaux, cet équilibre n'est pas encore atteint; on compte au recensement de 1713 quelque 2006 chevaux pour 18 647 personnes. En dépit de ses efforts, le total des chevaux atteindra en 1720 le chiffre de 5270 contre 24 470 personnes. La situation est à ce point irréversible que l'aide de camp de Montcalm, Bougainville, fait dans un mémoire rédigé en 1757 exactement les mêmes observations que les intendants en poste durant les cinquante ans qui ont précédé son passage dans la colonie: les habitants élèvent trop de chevaux, labourent avec ceux-ci, chaque garçon a le sien, etc.  Bref, le cheval lui paraît dans les circonstances une calamité, et il juge nécessaire que le Roi « rende une ordonnance qui défende à chaque habitant d'avoir plus d'un cheval, à moins que ce ne soit un habitant riche et qui ait beaucoup de terre ».

 

Des haras pour les riches

 

 

« les seigneurs pourront avoir des juments pour faire des petits haras, afin d'avoir des beaux poulins au moyen d'étalons choisis »

Il y a tout de même incohérence quelque part. Bougainville propose les mêmes remèdes que Raudot à ce que tous deux ont identifié comme un même mal: il faudrait graduellement faire tuer les chevaux, à mesure qu'on pourrait les remplacer par des boeufs, ce qui « serait le bien de cette colonie, contre lequel on pourrait d'abord crier, mais dont on remercierait par la suite », affirme-t-il dans son mémoire. Cependant, il se montre disposé à faire des concessions aux habitants riches; tout en déplorant le nombre de chevaux, il croit encore que « les seigneurs pourront avoir des juments pour faire des petits haras, afin d'avoir des beaux poulins au moyen d'étalons choisis »(11). Donc, certaines personnes auraient plus que d'autre le droit d'avoir des chevaux. Bougainville révèle ici par inadvertance ce que les intendants, le Roi et son ministre avaient dissimulé sous des raisons d'ordre économique ou militaire. Les chevaux ne sont pas vraiment trop nombreux, le problème est qu'ils ne sont pas entre les bonnes mains!!!  Des premières distributions faites en 1665 aux gentilshommes jusqu'aux projets de haras seigneuriaux esquissés par Bougainville, l'idée était toujours la même: il n'avait pas été prévu ni voulu que les chevaux fussent la propriété des habitants. La société française de l'Ancien régime l'entendait ainsi.
 

Un phénomène nord-américain

En prenant ainsi une tournure que ses promoteurs ne pouvaient sans doute prévoir, l'élevage du cheval en Nouvelle-France est entré dans les moeurs, a contribué à façonner celles-ci et à distinguer la société française des bords du Saint-Laurent de la mère patrie. Il a réduit certains écarts entre les groupes sociaux et permis aux habitants une autonomie et un style de vie qu'ils n'auraient jamais connus en France.

Nos ancêtres ressemblaient peut-être plus en cela à leurs voisins de Nouvelle-Angleterre qu'à leurs cousins de France. Les habitants des colonies anglaises développent rapidement eux aussi l'amour des chevaux tout en devant se plier à une législation restrictive. Au point de départ, le principe de la possession des chevaux ne faisait pas de problème chez eux. On convient qu'un habitant peut avoir plusieurs chevaux pour le travail de la terre, et on lui accorde ensuite le droit d'en élever le double de ce nombre pour participer aux courses, qui prennent leur essor très tôt dans les treize colonies. L'élevage en est cependant réglementé précisément, contrairement à ce qui se passe en Nouvelle-France. Dès 1682, en effet, on ordonne en Nouvelle-Angleterre la castration des chevaux de moins de treize mains et demie de hauteur, limite haussée à quatorze mains en 1724. La réglementation permet peut-être d'éviter en Nouvelle-Angleterre le rapetissement des poulains, défaut dû en partie à la dégénérescence, que l'on a reprochera plus tard aux chevaux de la vallée du Saint-Laurent. Elle n'empêche pourtant pas plus la prolifération des animaux là-bas. Certains états se croient même obligés de réagir sévèrement au problème des chevaux à l'abandon: en 1715, le gouvernement du Maryland autorise ses citoyens à tirer à vue sur un cheval errant(12).

Colonies voisines, régimes différents, problèmes comparables. Eu égard aux chevaux, les habitants de Nouvelle-France sont tout aussi nord-américains que ceux de Nouvelle-Angleterre. Cette évolution en parallèle est d'autant plus intéressante que l'habitant vit sur sa terre, et n'a guère de contact avec la société voisine, si ce n'est au hasard d'une expédition militaire ou peut-être d'un voyage de traite. Cette coupure n'a donc pas empêché le développement de mentalités comparables à l'égard du cheval.

Un quadrupède de quinze mains

Les «mains» sont l’unité généralement utilisée pour mesurer le gabarit ou la taille d’un cheval. Une main fait quatre pouces, soit à peu près la largeur de la paume d’un humain, et on prend la hauteur du cheval au garrot, c’est-à-dire à l'épaule, juste derrière l’encolure.

Pourquoi une «main»? Probablement parce qu’autrefois, en l’absence d’instrument de mesure comme un galon ou une règle, on comptait tout simplement le nombre de fois où on devait ajouter une main au-dessus de l’autre à partir du sol pour atteindre le haut du garrot.

Pour les chevaux de la vallée du saint-Laurent qui deviennent la race canadienne, la hauteur moyenne se situe autour de 14 à 15 mains, soit environ 5 pieds.

De chevaux de France devenus canadiens

Cheval canadien

Un cheval canadien au XXe siècle
(collection MAPAQ, photo C. Allard)

 

L'interdiction de commerce avec la Nouvelle-Angleterre a par contre eu un effet direct sur l'éclosion d'une nouvelle race de chevaux : celle qu'on appelle maintenant la race Canadienne. C'est par les effets de l'isolement que cet animal a fini par se constituer en race autonome. Sans nouvelles arrivées de chevaux français, il a su s'éloigner insensiblement de ses racines génétiques. Sans croisement avec ses pareils de Nouvelle-Angleterre, il n'a pu emprunter des traits aux chevaux d'origine anglaise. Après une centaine d'années de reproduction et d'adaptation, il avait largement eu le temps de fixer ses caractères. La fin du régime français va cependant faire basculer cet isolement protecteur. Un commerce intense avec les Treize colonies et l'introduction de sujets venus d'Angleterre vont graduellement mettre en péril sa pérennité et sa survivance. Il faudra bien des efforts vers la fin du XIXe et durant le XXe siècles pour lui faire retrouver ses caractères originaux et son authenticité.

NOTES

1. Édits, ordonnances royaux, déclarations et arrêts du Conseil d'État du Roi concernant le Canada, Québec, Fréchette, 1854-1856, vol. 2, p. 273, 13 juin 1709.
2. « Mémoire du Roi à MM. Vaudreuil et Raudot, 10 juin 1710 », Rapport de l'Archiviste de la Province de Québec (RAPQ), 1946-1947, p. 375.
3. « Mémoire du Roi à Vaudreuil et Bégon, 15 juin 1712 », RAPQ, 1947-1948, p. 139.
4. Vaudreuil et Bégon au ministre, 12 septembre 1712, RAPQ, 1947-1948, p. 176.
5. « Mémoire du Roi pour servir d'instruction au Sieur Dupuy... », Archives des colonies, série "B", vol. 49, pp. 299-300.
6. « Mémoire du Roi à Beauharnois et Dupuy », 29 avril 1727, Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires et autres documents sur le Canada, Québec, Imprimerie Côté et cie, 1884, vol. 3, p. 130.

7. « Mémoire du Roi à Beauharnois et Hocquart », 8 mai 1731, Collection..., vol. 3, p. 156.
8. « Mémoire de Beauharnois et Hocquart au Roi », 26 décembre 1734, Collection..., vol. 3, p. 170.
9. Évaluation faite par Beauharnois et Hocquart, voir note 8.
10. Beauharnois et Hocquart au ministre, 4 octobre 1731, cité dans Émile Salone, La colonisation de la Nouvelle-France, Paris, 1905, Montréal, Boréal Express, 1970,  p. 381.
11. Bougainville, « Mémoire sur l'état de la Nouvelle-France », 1757, RAPQ, 1923-1924, p. 42.
12. Philip A. Pine, The New Revised Complete Book of Harness Racing, New York. Grosset & Dunlap, 1973, pp. 9-13.

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