Angéline Lemieux-Beaupré

Le 16/08/2021 0

Dans Championnes et champions

De Québec à New York, une championne au parcours exceptionnel

Le boom qui frappe le tennis à Québec durant les années folles (la décennie 1920-1929) crée une situation propice à la découverte et au développement de talents capables de prendre la tête des effectifs locaux, de représenter la région au niveau provincial et même à l'extérieur. Il ressort parmi ceux-ci un cas particulier, aujourd'hui oublié et d'autant plus méritoire qu'il s'agit d'une joueuse : Angéline Lemieux ou, comme comme on l'a présenté durant toutes ses années de compétition, Mme Lionel-C. Beaupré. Son parcours peu banal la mènera en une décennie du championnat du Quebec Lawn Tennis Club, dont elle est membre, à celui de la province de Québec, et jusqu'aux championnats des États-Unis, en passant par des joutes d'exhibition contre des étoiles de l'équipe féminine d'Angleterre.

Ce parcours n'a jamais été égalé à la même époque par quelque joueur que ce soit, masculin ou féminin, de la région de Québec.

De « Miss A. Lemieux »...

Née à Québec le 27 juin 1897, Marie-Laure Fabiola Angéline Lemieux est la fille de Joseph-Edmond, marchand, et de Éva Berlinguet. Elle est la quatrième enfant de cette famille qui en comptera dix, dont huit atteindront l’âge adulte.

Famille Jos-E. Lemieux

La famille de Joseph-Edmond Lemieux en 1921. Angéline est debout à gauche; sa soeur Jeannette est assise au centre, devant le portrait de leur mère Éva Berlinguet, décédée en 1908 (coll. Marc Lemieux)

 

On trouve une première mention de son nom dans le monde du tennis à l'occasion d'un tournoi bénéfice organisé par la IODE : Imperial Order of the Daughters of the Empire (Ordre Impérial des Filles de l'Empire). Comme contribution à l'effort de guerre, cette société organise différents événements (garden-partys, thés, tournois de tennis) dont les profits sont versés à la Croix-Rouge.

Un double mixte a lieu entre les membres Quebec Lawn Tennis Club, situé au pied des remparts en face du Parlement. « Miss A. Lemieux », rapporte le Quebec Chronicle du mercredi 27 juin 1917, atteint la deuxième place du tournoi, avec comme partenaire Ernest Savard, derrière Mrs Handsombody et Maurice Dupré, sur les vingt-quatre équipes inscrites. Quelques remarques s'imposent au sujet de cette première mention. Angéline Lemieux a vingt ans et n'est possiblement pas à ses premières armes dans ce sport. Elle joue en compagnie du champion incontesté du club Québec - et de la région -, Ernest « Ernie » Savard. On reverra ces deux personnes réunies dans des tournois de niveau provincial. En deuxième lieu, précisons que l'adversaire féminine en finale, Mme Handsombody, est une joueuse redoutable, déjà championne du club; elle reviendra encore plusieurs fois dans le chemin d'Angéline Lemieux, comme on le verra plus loin.

La saison suivante confirme la progression de la future championne. Elle remporte en 1918 le championnat simple féminin du club en classe intermédiaire et, en compagnie de Mme Handsombody, le double féminin(1). À vingt-et-un ans, elle fait déjà partie de l'élite du tennis à Québec. L'année suivante, elle remporte le double mixte du club en compagnie de monsieur Hamel et fait avec Mme Hamel la finale du double féminin contre Miss Hamel et... Mme Handsombody(2).

Justement, qui sont ce monsieur et cette dame Hamel? Henri-Paul Hamel, comptable, a épousé le 12 juin 1915 à Québec Jeannette Lemieux, qui est la sœur aînée d'Angéline(3). D'ailleurs le tennis est souvent une affaire de famille et on voit dans les compte-rendus des tournois du QLTC des « Miss J. » ou « Miss M. Lemieux » durant ces années. On ne pourrait affirmer avec certitude qu'il s'agit des autres sœurs d'Angéline, Julienne et Mathilde, mais la probabilité reste élevée.

...à Mme Lionel-C. Beaupré

Lionel C. Beaupré

Lionel C. Beaupré, époux d'Angéline Lemieux.
Photo Le Soleil, 23 septembre 1921.

Des changements s'en viennent dans la vie d'Angéline. Le 18 mai 1920, on apprend son mariage à Québec avec Charles-Auguste Armand Lionel Beaupré, courtier, fils de Charles-Horace Wilfrid, médecin, et de Robia Gadoury(4). Lionel Beaupré est né le 9 mai 1888 à Ste-Élisabeth de Joliette. Il a donc trente-deux ans au moment du mariage. La talentueuse joueuse de tennis sera désormais identifiée comme madame L.-C. Beaupré ou, plus rarement, comme Angéline Beaupré.

Sa nouvelle situation n'empêche pas Angéline de continuer le tennis. À peine mariée, elle part en juin 1920 au tournoi provincial à Montréal. Du côté masculin, la représentation québécoise compte Savard, et Joachim des Rivières Tessier, les deux têtes de série à Québec, en plus des époux Hamel et Beaupré. Angéline connaît lors de ce tournoi ses premiers succès hors de Québec. En compagnie de Savard, elle remporte le double mixte provincial. Avec sa sœur Jeannette, elle se rend à la finale du double féminin(5).

En juin 1921, le tournoi provincial est tenu au Quebec Lawn Tennis Club. En double féminin, Mmes Beaupré et Hamel (encore les deux sœurs) se rendent en semi-finale où elles sont vaincues par Mmes Handsombody et Carter, toutes deux membres du club Québec et éventuelles championnes(6). C'est en simple féminin que Angéline commence à montrer ses réelles couleurs. Elle parvient jusqu'à la finale contre... Mme Handsombody, qui l'emporte dans un match mémorable. Pour situer le niveau, précisons que la championne était auparavant la « premier woman tennis player » dans les Maritimes. Après la partie, Mrs Handsombody se déclare chanceuse de l'avoir emporté et affirme que sa rivale sera la prochaine championne provinciale. Le journaliste du Quebec Chronicle pointe du doigt une faiblesse de la finaliste, mais voit aussi en elle un espoir du tennis à Québec : « her returns were not forceful enough, but this is a minor defect that can be easily remedied, and will »(7).

En septembre de la même année, elle prend sa revanche sur Mme Handsombody en remportant contre elle le championnat simple féminin du club Québec et devient ainsi la joueuse numéro un en ville(8).

Un palmarès local inégalé

 

Cette victoire de 1921 n'est que la première d'une longue série. À l'été 1925, elle remporte à sa première tentative la coupe Foy, emblème du championnat simple féminin pour « la ville et le district »(9). Créé en 1923 par le président du club Quebec Lawn Tennis Club H.C. Foy, ce tournoi de simple féminin est ouvert à toutes les joueuses de la grande région de Québec, rive sud incluse(10)

Cette fois, la valeur d'Angéline est enfin reconnue officiellement. Selon « un groupe d'amateurs », - formule qui désigne habituellement le panel des chroniqueurs sportifs-, elle est consacrée comme la joueuse numéro un de Québec pour cette année 1925(11).

Sa première participation à la coupe Foy n'était pas la dernière. Angéline va remporter les quatre éditions suivantes. Elle crée ainsi un record de cinq succès consécutifs, de 1925 à 1929, jamais égalé dans la longue histoire de ce trophée qui sera décerné jusque dans les années 1980(12). À ces succès, elle ajoute des victoires répétées au tournoi du QLTC : triple couronne en 1927, simple féminin et mixte en 1928, simple féminin en 1929(13).

Ce palmarès suffirait déjà pour en faire en fait la joueuse le plus en vue de la région de Québec pour la décennie 1920-1929. Elle va toutefois y ajouter d'autres faits d'armes sur les terrains étrangers.

 

À droite, Angéline Lemieux en 1921 (coll. Marc Lemieux)

 

Angéline Lemieux en 1921

Championne provinciale

Gagner à Québec, c'est bien; gagner à l'extérieur c'est encore mieux. Angéline a déjà tâté du tournoi provincial en 1920 à Montréal et en 1921 à Québec. Elle retourne en 1922 à Montréal et cette fois est la bonne. Début juillet, elle bat en finale Miss Brock de Toronto pour remporter le titre en simple féminin, réalisant ainsi la prophétie de Mme Handsombody. Le chroniqueur sportif du Montreal Star commente avec admiration : « Mrs Beaupre seemed able to stand any amount of work and her returns from any angle of the court seemed finally to wear Miss Brock out. The new champion well deserved her victory .»

Son travail au tournoi provincial n'est pas terminé. En double féminin, elle se rend jusqu'en finale avec Marcelle Brunet. Les deux québécoises baissent pavillon devant Mmes Trimmingham et Heaton. En mixte, Angéline et Ernest Savard sont vaincus en semi-finale par Miss Gallery et Henri Laframboise, deux étoiles de Montréal(14). Le journal L'Événement, dans un bilan de ce tournoi provincial publié le 6 juillet 1922, conclut que, comme représentants de Québec, Savard et Mme Beaupré ont fait de brillantes séries. Angéline, réalisant un exploit peu commun, n'a perdu aucun set durant le tournoi.

Elle va revenir à six autres reprises au tournoi provincial. Le succès ne sera toutefois plus au rendez-vous. En 1923, elle est défaite dès la deuxième ronde. En 1925 et 1926, elle accède tout de même aux semi-finales. En 1927, 1928 et 1929, elle est éliminée après quelques victoires(15). Ces échecs ne l'empêchent pas de monter dans le classement. En 1927, l'Association provinciale de tennis la place au deuxième rang des joueuses du Québec(16).

Avec les joueuses du « top » mondial

Antoinette Cogels et Angéline Lemieux

Antoinette Cogels de Belgique et Angéline Lemieux-Beaupré lors de leur match d'exhibition.
(Photo Le Soleil, 3 octobre 1921)

 

À cette époque, la situation de Québec dans les liaisons maritimes avec l'Europe fait de la ville un point régulier d'embarquement ou de débarquement pour les joueurs et joueuses qui viennent participer aux tournois américains ou canadiens. C'est l'occasion rêvée pour le Quebec Lawn Tennis Club de les inviter à donner des parties d'exhibition en compagnie des meilleures raquettes locales.

Angéline fait naturellement partie de ce groupe sélect. Ainsi, le 1er octobre 1921, Ernest Savard, et H.-C. Foy, du côté masculin, Mmes Beaupré, Carter, et Handsombody du côté féminin, rencontrent un certain Grier, de Montréal, Mlle Antoinette Cogel, une tête de série en Belgique, et enfin Tinger, le capitaine de l'équipe danoise de la coupe Davis. Les visiteurs s'en tirent avec les honneurs mais, probablement pour la première fois, Angéline a eu l'occasion de mesurer son jeu avec celui de joueurs qui ont déjà tâté de la compétition internationale(17).

Le niveau de ces rencontres va bientôt monter d'un cran. Les représentantes de l'équipe britannique féminine de tennis sont en ville les 13 et 14 septembre 1923. On a ici affaire à une élite de niveau mondial : les quatre joueuses reviennent des championnats des États-Unis couronnées en double féminin. Certaines ont aussi fait les semi-finales en simple à Wimbledon ou aux championnats américains(18). Le club fait donc les choses en grand et érige un stade pouvant accueillir 300 spectateurs(19). Le programme des parties prévoit des affrontements en simple entre les joueuses britanniques, un double féminin où Mmes Beaupré et Carter seront opposées à deux d'entre elles et enfin deux parties mixtes où une anglaise fait équipe avec un des meilleurs joueurs du club, soit Henri Coulombe et R. Boisvert(20). Comme il était prévisible, les britanniques s'en tirent avec les honneurs, et le Chronicle parle avec admiration de leur jeu, mais Angéline Beaupré a connu une autre occasion de se frotter avec des adversaires de calibre international.

Nouvel épisode en 1925. L'équipe féminine d'Angleterre est attendue à Québec en juillet. Les joueuses britanniques se classent toujours dans les premiers rangs mondiaux : Kathleen McKane a affronté la championne française Suzanne Lenglen à Wimbledon et Joan Fry est la championne en titre du pays. Le 23 juillet, tandis que Mme Carter joue contre Mlle Evelyn Collyer, Angéline Beaupré affronte Miss Fry qui l'emporte 6-3, 6-1, devant une assistance de plus de 600 personnes dont le premier ministre Alexandre Taschereau(21).

L'équipe britannique est à nouveau de passage à Québec en juillet 1927. Elle est menée cette fois par la jeune merveille Betty Nuthall, âgée de seize ans, qui a accompli l'exploit d’éliminer à Wimbledon la championne en titre des États-Unis, Molla Bjursted-Mallory. Le 18 juillet, Angéline reçoit le lourd mandat d'affronter la championne anglaise. Une surprise l'attend. Elle paraîtra déroutée par le service de Miss Nuthall, qui utilise une technique toujours légale, mais tombée en désuétude : le service par-dessous (en cuiller), au lieu de la manœuvre au-dessus de la tête qui est devenue la coutume. Le commentaire de L'Action catholique résume le match : « Le résultat fut de 6-0 et 6-2 pour Mlle Nuthall, mais il n'indique pas le travail superbe qu'a fait Mme Beaupré contre la prodige qui a défait Mme Mallory à Wimbledon. ». Angéline aura réussi à amener la partie à égalité 25 fois durant les deux sets(22).

 

 

Équipe féminine anglaise, 1927

 

Parmi les joueuses anglaises présentes au Quebec Lawn Tennis Club en 1927, Joan Fry (quatrième à partir de la gauche), finaliste à Wimbledon en 1925, et Betty May Nuthall (cinquième), finaliste au US Open en 1927

(L'Action catholique, 21 juillet 1927)

Jusqu'à Forest Hills

 

Helen Wills Moody 1932

 

Helen Wills Moody (1905-1998), championne des États-Unis

(Wikimedia  Commons, 1932)

Un dernier aspect de la carrière d'Angéline lui donne encore plus de relief, surtout compte tenu de l'époque : des compétitions au sud de la frontière.

Au printemps 1923, elle fait une première incursion au dehors du pays et remporte une victoire le 18 juin à New York, au University Hights Lawn Tennis Club. Après le premier tour, elle sera toutefois éliminée, non sans avoir démontré sa « mastery of the fast drive ». Selon les informations actuellement disponibles, ce serait la première participation d'une joueuse de Québec à l'extérieur des frontières. On ignore si elle a agi de sa propre initiative ou si elle se trouvait là comme représentante de l'Association canadienne de tennis. Ce qui est certain, c'est qu'une autre canadienne participait au même tournoi : Mme S.G. Seon, championne de la Colombie-britannique(23).

Elle entreprend en 1924 de nouvelles sorties en territoire américain. Fin mai, elle participe au tournoi de Montclare, au New Jersey, où elle remporte quelques victoires(24). Début août, la voilà à Rye, dans l'état de New York(25). Ce tournoi revêt une certaine importance puisqu'on y rencontre souvent les joueuses de premier plan avant les championnats nationaux des États-Unis. Justement, c'est à Forest Hills qu'on retrouve Angéline le 11 août, comme participante à ce prestigieux tournoi qu'on appelle aujourd'hui le US Open. Elle a la « chance » de rencontrer en première ronde Helen Wills, la championne américaine. Celle-ci domine sa jeune adversaire 6-0, 6-0. Le Montreal Star décrit ainsi le match : « Miss Wills outplayed the canadian girls from start to finish.... The champion's placements frequently catching Mrs Beaupre from her guard. » Même dans la défaite, la québécoise réussit à apporter des ajustements à son jeu. Au deuxième set, « she measured her chances better and forced Miss Wills to two deuce games(26) ». Cette défaite n'a rien de déshonorant compte tenu qu'elle a lieu devant la championne en titre des États-Unis, qui dispute le premier rang mondial à la française Suzanne Lenglen. Elle donne toutefois la mesure de la marche qui sépare déjà à cette époque un championnat de la ville de Québec et celui des États-Unis.

La fin d'une belle carrière

Ses victoires de septembre 1929 en coupe Foy et au tournoi du QLTC seront les dernières que l'on connaît d'elle. Ensuite, elle disparaît de la scène du tennis de Québec aussi discrètement qu'elle y était entrée, après une carrière de compétition d'une douzaine d'années.

Ce parcours est resté inégalé chez les femmes durant la période d'entre-deux guerres : huit participations aux tournois provinciaux entre 1920 et 1929, dont deux championnat, un en double-mixte et un autre en simple, trois semi-finales ou finales; cinq championnats du club Québec et autant de coupes Foy; trois rencontres d'exhibition contre des joueuses d'Angleterre classées dans l'élite mondiale; plusieurs participations à des tournois en Ontario et aux États-Unis. Bien sûr, les succès, surtout à l'extérieur, n'ont pas toujours été au rendez-vous. Cependant, on peut affirmer qu'aucun joueur ou joueuse de la région de Québec ne s'est rendu aussi loin durant cette période. Et il faudra attendre cinquante ans, soit la génération des Hélène Pelletier et Nicole Marois pour voir des joueuses de la région connaître quelques succès à l'étranger.

Ce parcours laisse deviner une femme au caractère peu commun. La suite de sa vie en donne d'autres indices. Après vingt ans de vie commune, Angéline divorce de Lionel Beaupré en 1940, et se remarie avec Arthur Grier, de Montréal. Pour suivre ce dernier, elle s'engage dans la section féminine de l'armée canadienne (CWAC) et passe les quatre années suivantes en Angleterre. À la fin du conflit, ils vivent encore quelques années à Montréal, puis Angéline revient terminer ses jours au Saint Bridgets Home à Québec(27). Elle décédera le 25 octobre 1989 à l'âge de quatre-vingt-douze ans.

Aujourd'hui méconnue, Angéline n'a pas été oubliée immédiatement dans le milieux du tennis à Québec. En 1939, dix ans après sa sortie de la compétition, le club des Employés civils encourageait les dames à s'inscrire dans les tournois ouverts et à ne pas hésiter à se mesurer aux vedettes de l'extérieur.  Parmi les exemples à imiter, les Employés civils citaient au premier rang Angéline Beaupré(28).

[Ce texte est la version abrégée d'un article paru dans Quebecensia, Bulletin de la société historique de Québec, vol. 35 no 2, novembre 2013 sous le titre Angéline Lemieux-Beaupré, une championne de Québec au US Open]

Notes

1. « Quebec tennis club finals today »; Quebec Morning Chronicle (QC), jeudi 10 octobre 1918 p. 6.
2. « Two tournaments are completed »; QC, samedi 27 septembre 1919 p. 6.
3. H.-P. Hamel est identifié comme comptable, 120 rue Aberdeen, dans l'Annuaire Marcotte des années 1919-1920 et suivantes.
4. Registres de la paroisse Notre-Dame de Québec, 18 mai 1920.
5. « Quebec players in tournament », QC, samedi 26 juin 1920 p. 6; « Savard and Brown star in province tennis tourney », Montreal Star, vendredi 2 juillet 1920, p. 6; « Veysey triumphed over Savard and meets Laframboise », Montreal Star, mardi 6 juillet 1920, p. 6.
6. « Laframboise figured in two championships », QC, lundi 20 juin 1921 p. 6.
7. « Ladies singles were decided », QC, mercredi 22 juin 1921 p. 6; voir aussi L'Événement (EV), mercredi 22 juin 1921, p. 3, « Victoire de Mme Handsombody ».
8. Voir le Quebec Chronicle les 21, 22, 23 et 26 septembre 1921.
9. ÉV, jeudi 1er octobre 1925, p. 8, « La coupe Foy à Mme Beaupré ».
10. QC, lundi 24 septembre 1923 p. 6, « Ten contests were decided ».
11. ÉV,  samedi 3 octobre 1925, p. 17, « Les meilleurs joueurs de tennis de Québec en 1925? ».
12. ÉV, mardi 28 septembre 1926, p. 9; L'Action catholique (AC), lundi 12 septembre 1927, p 8; AC, lundi 10 septembre 1928, p 8; AC, lundi 30 septembre 1929, p 7.
13. ÉV, mardi 28 septembre 1926, p. 9, « Mme Beaupré gagne le championnat du district au tennis »; AC, lundi 17 octobre 1927, p 8, « La distribution des coupes au club de tennis Québec »; AC, lundi 1er octobre 1928, p 8, « On distribue les coupes aux gagnants des tournois du club de tennis Québec »; AC, lundi 23 septembre 1929, p 7, « Deux championnats au club Québec ».
14. Montreal Star, lundi 3 juillet 1922, p. 19, « Laframboise was prominent in the PQ tennis play ».
15. QC, jeudi 28 juin 1923 p. 6, « Quebec tennis stars defeated »; Montreal Star, lundi 29 juin 1925, p. 19, « Crocker, champion in singles, won with Wright, in doubles »; Montreal Star, samedi 26 juin 1926, p. 16, « Hair's great victory over Laframboise puts him in final »; ÉV, jeudi 30 juin 1927, p. 12, « Échec des québécois à Montréal »; AC, vendredi 29 juin 1928, p 8, « Les québécoises ont gagné dans les doubles. »;  AC, vendredi 28 juin 1929, p 7, « Tournoi provincial ».
16. ÉV, jeudi 12 mai 1927, p. 10, « Mme Beaupré 2e ».
17. QC, lundi 3 octobre 1921, p. 6, « E. Savard won rondeau Cup ».
18. QC, mardi 28 août 1923 p. 7, « British women tennis stars ».
19. QC, vendredi 7 septembre 1923 p. 6, « Busy afternoon at tennis club ».
20. QC, vendredi 14 septembre 1923 p. 7, « Splendid tennis was witnessed ». 
21. AC, vendredi 24 juillet 1925, p 6, « Mlle McKane bat Mlle Fry »; voir aussi ÉV, vendredi 24 juillet 1925, p. 9, « Mlle Fry est battue à Québec par Mlle McKenna ».
22. Montreal Star, jeudi 23 juin 1927, p. 26, « Young english girl eliminates Mrs Mallory »; AC, mardi 19 juillet 1927, p 5, « D'intéressantes parties de tennis hier ».
23. Voir QC, mardi 19 juin 1923 p. 6, « Mrs Beaupre won in New York » et QC, mercredi 20 juin 1923 p. 6, « Mrs L Beaupre eliminated ».
24. ÉV, vendredi 24 mai 1924, p. 1, « Belle victoire de Mme L.C. Beaupré ».
25. ÉV, vendredi 8 août 1924, p. 7, « Mme Beaupré défaite ».
26 Montreal Star, mardi 12 août 1924, p. 18, « Tennis champion beat Quebec player ».
27. Renseignements fournis par Mme Monique Drouin et Marc Lemieux, nièce et neveu d'Angéline Lemieux-Beaupré.
28. AC, mardi 20 juin 1939, p. 13, « Invitation du club des Employés civils ».

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