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23 août 1904

Le 08/08/2023

Tournoi de tennis au lac Saint-Joseph

Le lac Saint-Joseph est déjà un lieu de villégiature prisé au début du vingtième siècle. Un hôtel installé sur les bords du lac offre à ses clients la pratique du tennis, du golf, de la pêche et de la navigation. La bonne société de Québec qui s'y rassemble pendant les vacances a donc l'occasion de pratiquer ses sports favoris. L'esprit de compétition entraîne même l'organisation de tournois amicaux.

Ainsi, à l'été de 1904, le Quebec Chronicle rapporte les résultats d'un tournoi double mixte tenu sur les terrains de l'hôtel Lac Saint-Joseph le mardi 23 août. Pas moins de quatorze duos, soit un total de près de trente joueurs et joueuses y ont participé(1).

31 juillet 1937

Le 30/07/2023

Un projet de tennis intérieur à Québec

Le 31 juillet 1937, L'Action catholique triomphe : le Conseil 446 des Chevaliers de Colomb annonce par voie de communiqué qu'il projette de construire un tennis intérieur. Il confirme ainsi une nouvelle lancée par le journal en mai précédent, et que ses concurrents avaient traité de « canard ».

Le projet serait important pour Québec, qui ne dispose toujours pas de ce genre d'installation. Celle-ci donnerait aux joueurs la possibilité de pratiquer leur sport à l'année et par conséquent faire meilleure figure contre les adversaires de l'extérieur.

Malheureusement pour Québec, cette fois ne sera pas encore la bonne et les amateurs de la ville devront attendre plusieurs décennies pour pratiquer le tennis en hiver.

Dans Les clubs

Parc Victoria, 1945-1964

Le 20/07/2023

Tennis au parc Victoria, 1945-1964

Section précédente : Parc Victoria, 1939-1945

Une nouvelle ère s'ouvre pour le tennis Victoria au printemps de 1945. Après quelques années où les terrains étaient occupés par le club du ministère de la Voirie, ceux-ci retournent à l'usage public sous la gestion de l'Oeuvre des Terrains de Jeux (OTJ). De plus, le club reprend son nom original de Victoria.

La nouvelle administration va favoriser une certaine continuité dans les activités, par exemple pour les tournois régionaux présentés depuis plusieurs années. Mieux, elle n'hésitera pas à lancer de nouvelles initiatives : augmentation du nombre de membres et de terrains, nouveau chalet, cours à l'intention des membres et des jeunes, présence féminine aux comités de direction. Dans les vingt années qui vont suivre, le club va demeurer, avec celui des Employés civils, au premier rang des sites de tennis à Québec.

Malheureusement, cet élan va être freiné brutalement en 1964 par un projet municipal : la construction d'une centrale de police.

15 juillet 1911

Le 13/07/2023

Un nouveau club de tennis: les classes de bible de l'Église Méthodiste

Le Quebec Chronicle informe ses lecteurs le 15 juillet 1911 que les jeunes filles et garçons des classes de Bible de l'Église Méthodiste (« Y. L. and Y. M. Bible classes of the Methodist Church ») ont mis sur pied un club de tennis. Celui-ci a obtenu l'autorisation de jouer sur un « splendid court », rue Jeanne D'Arc.

La rue Jeanne D'Arc est située en contrebas du Chemin Ste-Foy, dans le quartier Montcalm, un peu à l'ouest de la côte Sherbrooke-de l'Aqueduc. Selon le répertoire du patrimoine bâti de la ville de Québec, la plupart des édifices sur cette rue ont été construits entre 1900 et 1910. Le quartier est donc tout neuf à l'époque.

On note que, depuis le début de la pratique du tennis,  les rangs ont été ouverts aux dames. Mais en plus, dans le cas du club de l'Église méthodiste, le comité qui seconde le président et le vice-président du nouveau club est paritaire: deux jeunes filles et deux garçons.

(Source: Quebec Chronicle, 15 juillet 1911)

Les envois royaux

Le 03/07/2023

Des chevaux envoyés sur ordre du roi

[Section précédente : Le premier cheval à Québec]

En 1660, Louis XIV atteint sa majorité et prend en mains les affaires du royaume. Il décide alors de donner une solide impulsion au développement de la Nouvelle-France : d'importants moyens sont mis en œuvre pour renforcer le peuplement, la défense et l'équipement de la colonie. Les chevaux font intimement partie de ce programme.

Six envois comprenant juments et étalons seront faits entre 1665 et 1671, pour un total d'environ 80 bêtes. À partir de ce moment, on considérera que la colonie en est suffisamment pourvue et que la reproduction fera le reste. Ce groupe est le noyau du troupeau de chevaux qui va peupler la Nouvelle-France jusqu'à la Conquête.

20 juin 1893

Le 22/06/2023

Du tennis à Lévis dès 1893

Un des plus anciens sites de tennis de la région se trouvait avant 1900 dans la ville de Lévis. En effet, le mardi 20 mai 1893, le Quebec Chronicle publie un bref compte-rendu de l'ouverture de la saison sur les « charming grounds » du Levis Lawn Tennis Club, le samedi précédent. On y comptait de nombreux invités de Québec, New Liverpool et Lévis. Selon la coutume de l'époque, un thé a été servi pour couronner l'événement.

Comme on ne parle pas d'inauguration, ce texte laisse supposer que le club fonctionnait déjà auparavant. Jusque là, seuls deux clubs avaient déjà été signalés par les journaux, soit celui de Québec, près de la porte saint-Louis, en 1886 et New Liverpool (aujourd'hui quartier Saint-Romuald) en 1891.

[Source : Quebec Chronicle, 20 juin 1893]

Le premier cheval à Québec

Le 01/06/2023

Le premier cheval arrive à Québec en 1647

Alors que les chevaux semblent absents du continent américain, les explorateurs et colonisateurs européens vont apporter graduellement les leurs à partir du XVe siècle. Ces animaux vont s'installer en permanence, se multiplier et finir par former des races distinctes, comme le cheval canadien pour la Nouvelle-France. Le premier de ces animaux arrivé à Québec est offert au gouverneur Montmagny par la compagnie des Habitants en 1647.

Louise Jobin

Le 20/04/2023

Un parcours junior exceptionnel

Louise Jobin est la première joueuse de tennis de la région à réaliser un parcours aussi rempli en classe juvénile et junior, non seulement à Québec, mais aussi sur les scènes provinciale, canadienne et même américaine. En moins de dix années de compétition, soit de 1952 à 1960, elle va remporter pas moins de quinze championnats au pays et trois aux États-Unis.  Un palmarès inégalé.

Cette athlète vient prouver encore une fois, si besoin était, que la région de Québec compte des talents capables de rivaliser avec les meilleures raquettes au pays. Elle ajoute à cela le mérite de s'inscrire dans la durée en défendant avec succès ses championnats. À travers toutes ses victoires, elle va cependant maintenir la même approche envers son sport, qu'elle affirme prendre « tout simplement comme un plaisir ».