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13 juillet 1952

Le 13/07/2024

Les championnats de l'Est du Canada

Le dimanche 13 juillet 1952, on couronnait au club des Employés civils à Québec les grands gagnants et gagnantes du championnat de l'Est du Canada.

Commencée le lundi 7 juillet en formule ouverte, la compétition avait attiré pas moins de 96 participants et participantes. D'ailleurs, compte tenu de l'ampleur de l'événement, les Employés civils ont reçu la collaboration des clubs Victoria, Belvédère et Saint-Sacrement.

Quatre américains sont sur les rangs, avec à leur tête Harold Burrows de Charlottesville, Virginie, considéré comme le grand favori. La crème du tennis canadien s'y trouve aussi. Chez les hommes on compte entre autres Henri Rochon de Montréal, Lorne Main de Vancouver, Dan Fontana de Toronto et Robert Bédard de Sherbrooke; chez les dames, Louise Brown de Toronto, Mariette Laframboise, Ruth Porter et Hana Sladek, toutes de Montréal.

Les meilleurs éléments de Québec s'y trouvent aussi. Il y a en tout 26 inscriptions masculines, menées par Jacques Giguère, semé quatrième dans le tournoi, et Jean Marois, semé septième. Chez les dames, on compte dix participantes(1).

19 juin 1939

Le 19/06/2024

Ouverture de la saison de tennis à Sillery

Le 19 juin 1939, le club de tennis de Sillery lançait sa saison annuelle. Comme on peut le voir sur l'image ci-dessous, les dirigeants et membres présents ont pris la pose pour le photographe de L'Action catholique(1). Selon les informations actuellement disponibles, le club a probablement démarré ses activités en 1923(2).

À l'époque, les courts du club Sillery sont, tels que décrits par un chroniqueur, « situés sur les bords du Saint-Laurent et entourés d'arbres séculaires... Un vaste terrain, à proximité des courts, permet aux automobilistes d'y laisser leurs automobiles en toute sécurité(3). » Nous n'avons pas pu localiser l'endroit exact, mais notons que ce site n'a rien à voir avec celui du club Montcalm. Ce dernier se trouve aussi au bord du fleuve, mais il n'a été aménagé qu'en 1974(4).

Haro sur le cheval

Le 08/05/2024

Des chevaux en trop

[Section précédente : Un moteur de changement social]

Quarante ans près l'introduction d'environ quatre-vingt chevaux en Nouvelle-France, l'administration coloniale semble croire qu'on a fait fausse route – en partie du moins. Le troupeau a atteint à ce moment plus de 10% de la population humaine (1872 contre 16 417). Les chevaux sont répartis dans toutes les couches de la société et ont contribué à développer chez les habitants des façons de conduire audacieuses et un comportement qui tranchent avec ceux de la France métropolitaine.

Aussi, les autorités, tant à Paris qu'à Québec, vont glisser vers une nouvelle approche à l'égard de l'animal. On considère qu'il y a désormais trop de chevaux dans la colonie. Leur nombre et leur usage sont considérés comme nuisibles économiquement et surtout stratégiquement, puisque leur entretien coûte cher et que les gens perdraient l'habitude de circuler à pied. C'est pourquoi apparaissent graduellement des mesures pour restreindre la prolifération de ces animaux ou, si cela ne suffit pas, pour entreprendre l'opération extrême : faire tuer les chevaux en surplus.

Un moteur de changement social

Le 28/03/2024

[Section précédente : La charrue ou le charroi]

Non contents d'être utiles en Nouvelle-France, les chevaux deviennent l'un des éléments essentiels du mode de vie de tous ses habitants. Voilà qui constitue un changement social par rapport à la métropole et contribue à donner à cette colonie quelques-uns de ses traits particuliers. L'usage des chevaux se confond ici avec le train de vie, les habitudes sociales, la réussite matérielle.

En raison de leur fierté et de leur intérêt pour les chevaux, les habitants cherchent souvent à faire la démonstration de leurs capacités et de leur vitesse. S'ensuivent des courses improvisées et des habitudes de conduite à la limite de la sécurité. Cela érige un mur entre les habitants et l'administration. Celle-ci va répondre par une avalanche de réglementations, dont l'effet va toutefois rester limité.

La charrue ou le charroi

Le 29/02/2024

L'usage des chevaux en Nouvelle-France

[Section précédente : Les chevaux en commerce]

Compte tenu de l’augmentation rapide du troupeau et de sa répartition dans tous les groupes de la population, le cheval ne pouvait pas rester en marge de la vie quotidienne en Nouvelle-France. Malgré les limites qu'imposent la rareté des chemins et la géographie, il va devenir un compagnon indispensable pour l'accomplissement de beaucoup de tâches. Certains usages auxquels on l'affecte n'avaient d'ailleurs visiblement pas été prévus par les responsables de la colonisation .

Chevaux en commerce

Le 31/01/2024

[Section précédente : La multiplication des chevaux]

L'augmentation rapide du nombre de chevaux en Nouvelle-France, surtout à partir de 1700, a facilité leur pénétration dans toutes les couches de la société. Il n'y a cependant pas beaucoup de données disponibles - pour le moment - sur la façon dont ils se sont répartis dans la population et sont passés d'un propriétaire à l'autre, en dehors des distributions de l'intendant.

Quelques acte notariés retrouvés jusqu'ici nous indiquent tout de même qu'un commerce s'est établi assez rapidement. L'échantillon n'est pas très volumineux, mais il présente des exemples du type de transaction, des prix, de l'identité des propriétaires et acquéreurs, de même que, dans une certaine mesure, de l'usage éventuel des bêtes.

La coupe MacLoughlin

Le 31/12/2023

Un championnat régional double féminin

[Dans les championnats Québec-district, voir aussi les coupes Rondeau, Foy, Château et Francoeur]

Un nouveau tournoi vient en 1930 s'ajouter à la gamme des championnats seniors ouverts à la grande région de Québec.

Ce sera le double féminin, sous le nom de coupe MacLoughlin

La coupe Château

Le 14/12/2023

Un championnat régional double masculin

[Dans les championnats « Québec-district », voir aussi les coupes Rondeau, Foy, McLoughlin et Francoeur]

Une nouvelle coupe pour les amateurs de tennis est mise en jeu à l'automne de 1927. Offerte par la maison Emond et Côté et baptisée « Château », elle est destinée aux champions en double masculin de la « région commerciale » de Québec(1). Ce nouveau trophée est promis à un long avenir, soit près de cinquante ans.