On apprend par les journaux du 18 septembre 1923 que le QLTC a décidé de créer un tournoi à l'intention des dames inspiré de la coupe Rondeau. Ce sera un championnat de simple ouvert aux résidentes depuis au moins 6 mois dans la ville ou le district de Québec (Québec comté, Lévis et île d'Orléans). Chaque club pourra y envoyer 4 participantes, au coût de un dollar l'inscription. Il commencera le samedi 22 en même temps que la coupe Rondeau. On parle alors de la « coupe Québec »(1).
Le tournoi commence avec un total de treize entrées, venant de trois clubs : Beaupré, Garnison et, évidemment, Québec. On y trouve un bref échantillon des joueuses de la région. Près de la moitié – 6 – ont un nom de famille français : les quatre demoiselles Richard du Beaupré, et les demoiselles Baillargeon et Taschereau du Québec. On imagine facilement que cette dernière appartient à la famille politique bien connue. Du côté anglophone, il y a les demoiselles Burstall, Lafferty, Stuart et Ross (2), toutes du club Garnison. Le groupe est complété par mesdames Carter et Handsombody du Québec(2). La première est l'épouse du docteur William Lemesurier Carter et la seconde celle de F. T. Handsombody, recteur du Quebec High School(3). Ces messieurs sont d'ailleurs eux-mêmes membres du club et ont siégé quelques années au comité de directioni(4).
Dès le début, un nouvel intérêt s'ajoute à la compétition. Le président du club, H. C. Foy, annonce qu'une coupe sera consacrée à ce championnat. L'objet est décrit par le Chronicle comme « a magnificent specimen of the silversmith's art »(5). Le nom définitif de l'événement sera donc « la coupe Foy », du nom, dit Le Soleil, de la donatrice, Mme H. C. Foy(6).
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